RIP Robin Williams & Mickey Rooney.

Je me suis un peu retrouvé par hasard à voir ce film en salle à Montréal. Cela c'est fait au dernier moment et je dois vous avouer qu'après son visionnage je n'ai pas grand chose à vous raconter à son sujet. Faut savoir que La nuit au musée n'a jamais été une grande franchise. Je n'ai jamais trouvé ça palpitant au point de ne plus en dormir la nuit. A la limite, pour le premier film le concept était original (et encore), mais alors après ça tourne en rond. Pour ce troisième film, ça manque clairement de matière pour tenir une analyse, même toute simple. Donc je vais faire assez bref car même au lendemain du visionnage j'ai déjà oublié les 3/4 de ce qui s'y passe...

Vous l'aurez compris, c'est vraiment mauvais. La Fox, Shawn Levy et toute son équipe n'ont plus d'idées, d'imagination,...tout ce que vous voulez.
Donc comme ils ne savent plus trop quoi inventer, ils reprennent les mêmes, ils reproduisent les mêmes conneries que dans les deux premiers films, mais tout ça...dans un autre musée, à Londres. Mouai, un peu facile et sans grand intérêt. La magie n'opère plus vraiment et c'est loin d'être folichon. L'ensemble reste assez lourd et les dialogues souvent très niais (mais je pense que c'est la marque de fabrique de cette franchise...).

Heureusement qu'un nouveau personnage comme Lancelot du Lac apporte un peu de folie et d'humour surtout. Lui qui se retrouve dans un monde qui lui est inconnu, ça nous offre du coup quelques scènes plutôt amusantes. Mais beaucoup trop peu pour se réjouir.

{RISQUE DE SPOILER}
J'ai retenu tout de même deux scènes marquantes dans le film.
Je vais éviter de rentrer trop dans les détails pour ne pas non plus trop vous spoiler (mais je me demande si ça changerait vraiment quelque chose, bref...).

Une scène est plutôt bien foutue pour son aspect technique et mise en scène. Cela concerne l'oeuvre "Montée et Descente", une lithographie de l'artiste Maurits Cornelis Escher (1898 - 1972). Son oeuvre reprend l'Escalier de Penrose, vous savez cet objet impossible sous forme d'un escalier. A partir de là, je vous laisse imaginer la suite.

L'autre scène, sans doute la plus marquante, la plus drôle du film, et une séquence mettant en vedette Lancelot et deux "guests". Cela vaut plutôt le détour et offre un énorme quiproquo loin d'être déplaisant, me faisant un peu penser en moins fort cependant, à une scène de Monty Python: Sacré Graal!

Mais voilà, c'est bien tout ce que je me rappelle du film. Pas grand chose à se mettre sous la dent donc.