The magic never ends

Un mois avant sa sortie officielle, j’ai eu l’occasion de voir en avant-première au cinéma le dernier volet de la saga “La Nuit au musée”. Je suis plutôt friande de ce type de films familiaux, c’est drôle et divertissant, ça offre souvent du grand spectacle et un bon moment de cinéma ; puis Ben Stiller fait partie des acteurs qui me font vraiment marrer, donc autant en profiter. Ce nouveau volet de “La Nuit au musée" donne l’occasion de découvrir les origines de la tablette magique d’Ahkmenrah qui permet de faire vivre les œuvres du musée de New York où notre cher Ben Stiller joue les gardiens de nuit. Et les origines de cette tablette va le mener, en compagnie de ses fidèles acolytes Theodore Roosevelt (Robin Williams), Attila le Hun (Patrick Gallagher), le tandem toujours hilarant composé de Jedidiah le cow-boy et Octavius le romain (Owen Wilson et Steve Coogan), Ahkmenrah (Rami Malek), le facétieux capucin Dexter mais aussi un petit nouveau, un homme préhistorique complétement demeuré joué par Ben Stiller lui-même, tout droit à Londres au fameux British Museum où ils feront connaissance avec Lancelot du Lac (Dan Stevens) et une excentrique gardienne de nuit campée par l’excellente Rebel Wilson. L’excursion au British Museum donne l’occasion de découvrir tout un tas de nouveaux personnages, mais aussi de nouvelles œuvres qui prennent vie et qu’on aimerait bien revoir comme la petite statue tibétaine.

Dans ce volet, comme dans les précédents, les effets spéciaux sont vraiment très beaux et vraiment bluffants. La projection à laquelle j’ai assistée n’était pas en 3D, mais j’imagine que la scène des constellations au début du film devait rendre vraiment très bien car elle est déjà très belle en 2D, tout comme la scène dans le tableau “Relativité” de M.C. Escher qui est vraiment bluffante.

Pour ce qui est de l’histoire en elle-même, l’enjeu principal est bien entendu de redonner tous ses pouvoirs à la tablette d’Ahkmenra, mais aussi de voir les relations père / fils évoluer entre le personnage de Ben Stiller et celui de Skyler Gisondo, qui incarne donc son rejeton rebelle, et de mettre ses relations en parallèle avec celle d’Ahkmenra et son pharaon de père (joué par Ben Kingsley) et la relation spirituelle qui existe entre Ben Stiller et Robin Williams. “La Nuit au musée 3" est d’ailleurs l’un des derniers films dans lequel le très regretté Robin Williams joue et c’est avec une certaine émotion que l’on quitte son personnage. Et on essuiera même une petite larme quand dans le générique de fin apparaît "And for Robin Williams : The magic never ends".

A noter l’apparition surprise d’un acteur, dont je tairais le nom pour laisser la surprise, vraiment surprenante et très drôle, qui donne lieu à une scène d’autodérision hilarante.