Film mètre étalon du Slasher au budget minimaliste Halloween a inspiré toute une génération de cinéaste et marqué tous les spectateurs.
Comme tous les grands classiques, le film marque l'avant et l'après son apparition.
Tous les codes du Slasher ont été créés ici même, que la frousse naisse de la profondeur de champ, de la musique ou du montage. rien de nouveau n'a été fait depuis.
Si Norman Bates a été le premier psycho killer, Michael Myers laisse de coté la psychologie pour être une entité incroyablement "vide" , un véritable trou noir aspirant le mal à l'état pur. il devient alors quelque chose d'incroyablement fascinant, un point dans l'espace dont on sait la présence dans l'ombre et dont on sens l'existence dans la lumière.
Ses apparition deviennent alors un summum de tension, parce que ce qui ne peut être vu (le mal à l'état pur) devient palpable, celui qui regarde et dont les peurs ont été aspirées se retrouve face à lui même un bref instant, cette part d'ombre en chacun nous est renvoyée.
S_Plissken
9
Écrit par

Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes John Carpenter et Mes films HD

Créée

le 26 mai 2013

Critique lue 844 fois

23 j'aime

9 commentaires

S_Plissken

Écrit par

Critique lue 844 fois

23
9

D'autres avis sur La Nuit des masques

La Nuit des masques
DjeeVanCleef
9

La nuit des Masques.

Rappel des faits, 1978, voulant sans doute rendre hommage à sa manière au Maître Alfred Hitchcock ( on pense forcément à De Palma ou Argento du coup, mais il cite aussi volontiers, "Frankenstein" ou...

le 7 avr. 2013

86 j'aime

20

La Nuit des masques
B_Jérémy
10

Les prémisses du boogeyman

La première fois que je l’ai vu, il y a de 15 ans de cela, on m’a dit que cet enfant n’avait plus ni raison, ni conscience. Qu’il ne réagissait plus aux choses les plus rudimentaires comme la vie...

le 10 nov. 2018

70 j'aime

22

La Nuit des masques
Ze_Big_Nowhere
9

Le croque-mitaine dans le miroir

Une caméra subjective, un regard qui court sur les meubles, les objets. Un regard enfermé derrière un masque qui ouvre les tiroirs, s'empare d'un couteau de boucher puis monte des escaliers. Une...

le 18 nov. 2014

67 j'aime

13

Du même critique

The Thing
S_Plissken
10

Critique de The Thing par S_Plissken

La grande majorité des films de Carpenter partent d'un conflit, un conflit qui tend à supprimer l'individu au profit de quelque chose de plus global et surtout de maîtrisé. En somme le cinéaste n'en...

le 23 nov. 2012

61 j'aime

10

Vol au-dessus d'un nid de coucou
S_Plissken
10

Critique de Vol au-dessus d'un nid de coucou par S_Plissken

McMurphy est un électron libre, il tente de se soustraire à la prison est choisissant l'option hôpital psychiatrique mais les fenêtres ici aussi ont des barreaux. Il va aussi découvrir que les...

le 8 mars 2013

60 j'aime

4

Evil Dead
S_Plissken
6

Oscillation de note entre le 4 et le 6

Première surprise la salle de ciné était bien chargée en ce mercredi 1er Mai, malgré la présence de quelques "gremlins" le film s'est bien déroulé, pas de portables qui sonnent et un public...

le 2 mai 2013

57 j'aime

14