"Michael ?"


Sprotch sprotch sprotch.


Oh le petit garçon qui poignarde sa grande soeur et les deux parents qui le voient sortir de la maison, le couteau ensanglanté à la main et qui n'esquissent pas d'autre réaction que...


"Michael ?"


Bon. Des jolies filles, des culottes. Des séquences de strangulation (ça m'excite). Des séquences de poignardage (ça me laisse froid). Le tueur implacable, passe-muraille, invisible, réussit à RATER la réelle cible de son piège alors qu'elle lui TOURNE LE DOS (j't'explique, le mec, il te perche à bout de bras un gonze de 85kg tout en l'éplinglant au mur avec un couteau de cuisine, c'est pas le genre de tapette qui a la tremblotte tu vois). Après, il la suit dans sa maison (toujours en mode passe-muraille, le dude, "une porte verouillée ? I don't give a shit" c'est un putain de fantôme of doom tu vois), la meuf en question, rentrée chez elle, a ETEINT LES LUMIERES (bahwi c'est logique t'as peur t'éteins tout et tu te blottis sur ton canapé avec des angles morts partout, t'appelles pas les flics et tu te munis pas d'un couteau ni d'un flingue non non ça serait trop facile, la vie ne vaut la peine d'être vécue qu'en mode survival xxx) et ne le voit donc pas, elle lui tourne le dos encore une fois et là, le type, IL LA RATE UNE DEUXIEME FOIS (pendant ce temps, l'Univers se réchauffe petit à petit) alors elle lui plante une


aiguille à tricoter


dans le cou et il s'écroule, c'est tout !? Ah mais bien sûr il est pas mort (ouf), mais elle le sait pas, alors elle monte à l'étage rassurer son p'tit frère et là Jésus il revient tu vois, alors c'te pintade lui tend un piège, elle ouvre la baie vitrée de sa chambre qui donne sur un balcon et se cache DANS SON PLACARD là où c'est très pratique pour s'échapper, et puis ben forcément elle se fait griller mais ! elle s'en sort en dépliant un


cintre


et en lui plantant dans l'oeil pour pouvoir s'emparer de son poignard et elle le plante ! Enfin. C'est terminé.


Mais non, on a affaire à un vrai un dur qui ne meurt toujours pas (sans doute un communiste), il arrive enfin à l'étrangler (mon érection revient presque si ce n'est ma raison qui lui souffle que ça va pas durer) et le gentil médecin qui connaît le tueur depuis tout petit arrive dans la maison et le canarde copieusement, ouf, il tombe depuis le balcon.


Mais l'instant d'après il est déjà plus là. Onoez j'm'en serais jamais douté.


Le film s'achève sur la respiration haletante du passe-muraille immortel et ma morve au nez (ça va, j'suis malade, faites pas chier).


Qui, franchement, qui peut gober une connerie pareille ? Mais oui, c'est bien filmé, mes petits. And so what ?


Allez bisous.

Garëann
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le 2 juin 2015

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Garëann

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