Halloween La Nuit des masques nous raconte comment un psychopathe revient dans sa ville natale après des années d’enfermement.

Comme pour le premier Freddy (les griffes de la nuit), Halloween La Nuit des masques n’a quasiment pas vieilli grâce à son atmosphère et ses codes très symboliques. Les plans et les acteurs réussissent à créer les bases d’un tueur que l’on verra alors comme implacable et surhumain. La caméra est multiple, se focalisant sur un aspect d’une scène, tout en nous en montrant tellement plus au travers de détails évidents mais que l’on se doit de chercher.

Et puis Halloween La Nuit des masques, ce sont des personnages. Sans dialogues, sans visage, sans peur et sans complexes, le tueur poursuit ses victimes sans se cacher et sans redouter quoi que ce soit venant des êtres humains. Jamie Lee Curtis fournira, elle, le portrait d’une victime à la fois basique mais aussi très diverse. Elle crée la peur et la tension, en étant vulnérable mais pas pour autant complètement désarmée face à son adversaire.

Et puis il y a la musique. Tous les éléments d’un genre est créé, là, sous nos yeux. Les morts, l’héroïne, le tueur implacable, et puis la musique qui se doit d’être charismatique. Elle indique le danger, nous crispant sur nos sièges à l’approche du tueur ou de sa fatalité. Sans nous faire peur brusquement, elle augmente progressivement la tension et nous prépare au sursaut et à l’envie de dire au personnage de fuir. Bien que certains points scénaristiques soit complètement délirants, on accrochera tout de même à cette histoire passionnante.

Halloween La Nuit des masques a de superbes plans et une très bonne ambiance, avec son tueur charismatique et ses idées originales !

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le 18 août 2013

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cityhunternicky

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