Haters gonna hate.
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le 11 janv. 2011
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Comment filmer l'intériorité ? Scorsese s'y essaye dans Silence. Et Mel Gibson se pose aussi la question :"L'intériori... quoi ?".
Et là il a un coup de génie, certes totalement involontaire. Il la filme pas. Mais pondre un film sur Djizeus' sans faire vibrer le chaland de l'intérieur, faut bien trouver comment tenir deux heures. Alors on alterne avec des passages connus genre la femme adultère, des fois même souvent on sait pas ce que ces passages foutent là, et des moments d'une violence inutile, avec des effets. Jésus qui tombe au ralenti en portant la croix, wahou c'est puissant ! Et c'est génial, car ainsi tout le monde est content. Les croyants voient ce qu'ils veulent croire, et les athées sont pas embêtés par des questions spirituelles, ça leur va Jésus en chic type qui s'en prend plein la gueule façon Hollywood. Pis Mel évitant le côté carton-pâte propre aux productions historiques se déroulant en dehors des États-Unis, ça a même l'air d'un film bien fait.
Judas fait un bisou à Jésus au ralenti, de ce ralenti purement hollywoodien et artificiel qui vient comme en contradiction avec le fait de faire jouer les acteurs dans le langage de l'époque. Jésus a les yeux en or, ah ? Bah oui faut qu'il se démarque, c'est le fils de Dieu ! Il invente la table et la chaise, et maman Marie lui dit que ça n'aura pas d'avenir. Lol ? Mel Gibson, ce tocard sans subtilité.
Après sa vilaine trahison, Judas est maudit. Sa bouche le démange et il voit des démons... euh... maudit ? Par qui ? Dieu et Jésus ? Je comprends pas. Ils pardonnent pas, ces deux mecs-là ?
C'est drôle comme Ponce Pilate passe pour un chic type. Drôle comme il ne semble y avoir aucune discipline parmi les Romains, avec des ivrognes goguenards qui s'occupent de fouetter comme des brutes, et plus tard, même après s'être fait engueuler par un supérieur, ils vont refaire chier Jésus... Ça me donne envie d'aller fouiner dans les livres d'histoire.
J'aime pas ce film, ce côté surhomme de Jésus qui épate tout le monde car il se relève après tant de coups de fouet, cette absence totale de spiritualité, cette façon abrutie de montrer une violence qui ne dit rien.
Y'a eu un film plus discret, académique mais pertinent, Risen je crois, avec un Romain qui enquête sur la mort de Jésus avant de le voir ressuciter et de vivre un revirement total. Bon ça vaut pas celui de Mel car Jésus se transforme pas en steak haché saignant. C'est un film plus intérieur.
Parce que bon, soyons honnête, sans cette complaisance idiote à montrer la souffrance de Jésus, sans ce plaisir gibsonnien à entrer dans le détail des plaies sanglantes où on voit les côtes et la graisse (il est vraiment malade ce mec !), on s'en bat totalement les roubignoles de ce film.
Créée
le 30 juin 2018
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