Si aux premiers abords, La Petite Fille et la Nuit ne paye pas de mine à la mine des crayons de couleurs qui y font l'animation enfantine, le conte se développe pas à pas et la comptine devient leçon poétique. C'est doux, innocent au possible et sert 


une très belle histoire pour endormir les plus petits.



Marina Iskhakova joue du détail de l'animation aux crayonnés des couleurs, à la découpe des corps, et l'ensemble anime ainsi les illustrations d'un conte à border sa princesse, mais en éprouvant la petite héroïne aux terreurs de la nuit, un petit frère en jeu, c'est tout un pan des croyances de l'homme que la réalisatrice ramène à l'échelle de l'enfance : la nuit, le jour, les divinités qui y siègent et notre place d'animal torturé d'émotions au cœur de tout ça. 
Avec finesse et une pointe de magie,


son court-métrage illumine alors nos nuits.


Créée

le 27 mars 2020

Critique lue 79 fois

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