Une perverse mélodie
Erika, femme proche de la quarantaine, est l’archétype de la vieille fille bourgeoise qui s’effondre jours après jours. Professeur de piano, endimanchée de manière sobrement terne avec un long...
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le 26 janv. 2015
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Un roman en images plus qu'un film, un des points qui me dérange particulièrement est peut-être cette narration.
Le langage y est uniforme, marque d'un roman pas assez travaillé où la mère parle comme la fille qui parle comme son jeune prétendant qui parle comme sa tante qui parle comme les collègues de la pianiste...tout le monde parle la même langue au point qu'on s'étonne d'entendre un "Ta gueule!" ou un "Salope!" intercalés entre maintes politesses et échanges plus ou moins littéraires.
Paraphilies, elles fascinent forcément, qu'elles nous rebutent ou non et Huppert dont je ne suis pas fan, incarne avec crédibilité ce personnage car peut-être, je ne lui prêterais pas de sexualité plus festive dans la vraie vie.
Un Magimel hésitant parfois, moins bon que dans son interprétation de Musset, une Girardot tristement usée. J'aurais pu mettre un 4 finalement.
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le 15 déc. 2017
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