En 2014, après de nombreuses péripéties pour monter le projet de ce second opus, l'affrontement a enfin eu lieu en l'absence cependant de James Franco ainsi que tout le casting de Origines. En effet, une discorde sur la réalisation de ce deuxième épisode de la saga culte a mené James Franco a quitter le projet provoquant un remaniement important dans l'écriture du scénario qui a fait disparaître son personnage pour éviter les double interprétation.
Mais contrairement aux appréhensions sur cette tournure soudaine, pas de flop en vue. Bien au contraire. Si le premier LPdS avait mis en place les fondations de cet univers avec un réalisme époustouflant, le second volet prend une direction qui se laissait dévoiler dans les dernière minutes du premier film. En effet, on y voit un monde revenu à l'âge de pierre avec une population en voie de disparition décimée par le virus. Seul problème à cet axe, on ne voit qu'un endroit du monde subir ce fléau et on nous laisse déduire que c'est à échelle internationale. Cependant, le tout reste très crédible avec un gary oldman rassembleur de foules qui n'est pas sans nous rappeler son rôle dans la saga de The Dark Night bien trop récente pour qu'on ne l'associe pas. Jason Clarke quant à lui fait un personnage principal un peu pale quand on s'était habitué à James Franco mais on sent une volonté de ne pas s'attacher aux acteurs pour se fixer sur les singes.
Encore une fois la prouesse de ce film est de nous donner l'impression (et ce n'en est pas vraiment une) que les singes sont plus évolués que les hommes. En tout cas on touche d'avantage à leurs émotions et à leur évolution. C'est un contraste frappant qui est justifié puisque on sait que les singes sont en train d'évoluer notamment grâce à César mais surtout les hommes eux sont en phase à la révolte, le chaos. Pensant être sur le déclin de la race humaine, ils perdent en humanité et se retrouvent d'avantage des bêtes que leurs voisins primates. Dès le début du film, ce fait nous marque avec la manière dont on s'introduit dans leur lieu de vie dans un cadre propsère et organisé. Leur peuple vie en harmonie tandis que de l'autre côté, les hommes sont en proie à la détresse. C'est aussi une grande leçon que nous donne ce volet, nous montrant la faculté qu'a le singe de vivre heureux avec peu tandis que l'homme ne fait que se complaidre de ce qu'il a perdu au lieu de profiter de ce qu'il a.
Pour finir, je ne peux pas ne pas m'exprimer sur César. Cela aurait pu s'appeler la planète de César tant son aura est forte dans ce film sous les prouesses d'Andy Serkis. A nouveau, César est omniprésent et est devenu une figure emblématique au sein des singes. Il est respecté autant pour le fait qu'il les a libéré que par la démonstration de son évolution qui le fait être semblable aux hommes. Au coeur des décisions et craint par ses semblables qui le voient comme un dieu singe, il va être au coeur de l'intrigue conflictuelle avec un de ses semblables et l'on voit que même lorsque tout le monde le croit fini, l'allégeance ne disparait pas immédiatement.
Aussi fort que le premier film, dans un style assez différent, la planète des singes: l'affrontement est la passerelle parfaite au 3ème film.