Une première chose et l’on excusera le jeu de mots trop facile : rendons à César ce qui appartient à César, à savoir la qualité des effets spéciaux en particulier l’habillage des acteurs qui interprètent les singes en « motion capture ». Les progrès sont stupéfiants et doivent aussi aux nombreux éléments qui permettent de transcrire à l’image les « mimiques » des acteurs humains qui donneront expression aux visages simiesques. La performance de ces acteurs est double. Outre leur interprétation, ils s’effacent totalement au profit de leurs personnages (et n’oublions pas qu’étymologiquement personne représente un masque de théâtre !). Il faut là une sérieuse dose d’humilité pour jouer dans un film où l’acteur se révèle... invisible.
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