"César est chez lui !"

Tandis que l'été bat son plein et avec lui son éternel cortège de blockbusters américains ("Moi moche et méchant 3", "Spider-Man Homecoming", "Dunkirk", "Cars 3"), voici donc que débarque, avec une certaine attente, le troisième et dernier opus de la saga "reboot" de "La Planète des Singes" entamé de très jolie manière en 2011. Trois ans plus tard, en 2014, c'était au tour de la suite débarquer sur les écrans, avec à la clé un succès critique et commercial encore plus que grand que le précédent.
Il était donc inévitable qu'un troisième opus voit le jour, et c'est désormais chose faite.

Toujours réalisé par Matt Reeves (à qui l'on doit déjà le deuxième volet), cet ultime chapitre reprend les choses là où le précédent les avait laissé : César et sa communauté de singes devant faire face à un commando de soldats surentraînés suite aux actions violentes et vengeresse de Koba, le singe renégat.
Depuis maintenant quelques années, à quelques rares exceptions près ("Toy Story 3"), force est de reconnaître que les troisièmes et derniers opus de trilogie se révèlent finalement les moins convaincants; faute de vouloir trop surcharger le récit histoire de définitivement boucler la boucle et aussi de (dernier film oblige) en mettre plein les yeux au spectateurs en terme d'émotions et de grand spectacle. Dans le cas de "La Planète des Singes", le deuxième opus ("Dawn of the Planet of The Apes") étant une franche réussite, on était donc en droit de craindre que ce dernier film allait en pâtir et se révéler au final comme une petite déception. Sauf que dans ce cas-ci... il n'en est rien !

En effet, l'un des grands mérites du film est qu'il parvient à éviter tous ces pièges évoqués ci-dessus relatifs aux troisièmes opus de franchises. En optant pour un traitement narratif semblable à celui de l'"épisode 2" (César plus que jamais déchiré entre son sde leader de la cause des singes et