La Princesse et la Grenouille par Yas

Aujourd'hui, je suis retournée en enfance. Grande amatrice de Disney depuis l'aube de mon existence (au moins !), j'ai voulu voir, par curiosité (ça c'est l'argument de ceux qui n'assument pas), ce que donnait le dernier-né du royaume.

Tiana rêve depuis toujours d'ouvrir un restaurant. Sa meilleure amie Charlotte rêve depuis toujours de se marier avec un Prince. Toutes les deux travaillent d'arrache-pied pour rendre leur désir une réalité, Tiana comme serveuse et Charlotte en organisant des soirées mondaines.

A une des soirées de Charlotte, Tiana tombe nez à nez avec une grenouille qui lui demande de l'embrasser. Et une succession d'aventures commence. Tout cela se passe à la Nouvelle-Orléans, et Tiana est... noire-américaine, oui. Il était temps que Mickey se mette à l'heure Obamesque !

Là où ça ne change pas c'est dans les thèmes, on retrouve ceux qui sont chers à Disney : un prince, une princesse, une servante/euse, un méchant. Des rêves, de la musique, des animaux qui parlent, un chemin semé d'embuches. Une happy end. Rien d'original donc, mais on est ravi quand même. Et puis l'histoire – inspirée de La Princesse Grenouille écrit par E.D Baker – est inédite, La Princesse et la Grenouille ne ressemble à aucun autre Disney. Même si la recette est inchangée on passe un très bon moment, se délectant des merveilleux dessins en 2D (qui a dit que c'était passé de mode ?), d'une musique aux sonorités jazzy, et de cette atmosphère francophile qui règne dans cette partie des Etats-Unis.

Si on apprécie toujours les classiques, les « Chefs d'Oeuvre de Walt Disney » de notre enfance, on appréciera forcément ce film. La petite « pirouette » de fin émerveillera notre cœur insouciant, caché quelque part sous cette grosse carapace d'adulte sérieux, responsable, et (avouons-le) ennuyeux.