La Princesse et la Grenouille
6.4
La Princesse et la Grenouille

Long-métrage d'animation de John Musker et Ron Clements (2009)

La princesse et la grenouille relance le succès du studio Disney qui ces dernières années était en déclin.
En revenant au dessin plus traditionnel, Disney revient sur les bases légendaires du studio, sans oublier de mélanger l'ancien avec le nouveau; ainsi la modernité de notre société entre dans le scénario. La princesse sera donc noire (rappelons qu'elles ne sont pas nombreuses, même si il y avait eu une tentative avec la princesse Jasmine dans Aladdin), et il y a un réel effort sur le personnage de Tiana tant au niveau du dessin que dans la position de la femme. Néanmoins pas de nouveauté du coté du prince car il ressemble étrangement au prince Éric de La petite sirène (il fait plus l'effet d'un mec bronzé que celui originaire d'Afrique, mais passons).
John Lasseter ayant prit les commandes de Disney, la sauce Pixar est maintenue dans le scénario pour un effet qui vise un public âgé de 7 à 77 ans.
La musique revient aussi en force (ah les chansons de Disney, qui n'a pas fredonné Supercalifragilisticexpidelilicieux entre-autre) avec un effet jazzy venant de la Nouvelle Orléan, pour le décor du film.
D'ailleurs le décor du Bayou est très stimulant même si Disney l'avait déjà utilisé dans Bernard et Bianca.
Alors que notre héroïne moderne se lance dans la cuisine avec pour seul objectif d'ouvrir un restaurant, Disney de va pas jusqu'au bout de cette modernité (la femme qui s'assume seule) et préfèrera un discours plus familial, comme l'amour et la famille avant ses ambitions. Je peux comprendre pour la famille, mais le message véhiculé ne va pas vraiment aider à tuer ce crétin de prince charmant qu'on nous vend depuis 50 ans. Heureusement pour nous mesdames Raiponce évolue sur le sujet.
Ce dessin animé est donc prometteur, il y a de réelles ambitions graphiques mais encore un effort à faire sur le scénario... Mais peut être aussi que je ne suis plus une petite fille (non ça ne se vaut pas, je suis toujours autant gaga devant les films de Miyazaki), encore un effort et on arrive à Raiponce !
LuluCiné
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le 30 oct. 2011

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