Réalisateur du plutôt réussit Le Rituel, sorti sur Netflix, David Bruckner passe à la case sortie ciné avec La Proie d’une ombre avec un film intéressant !
Le mari de Beth vient de se suicider. D’une balle dans la tête. Elle est sous le choc mais sent une présence chez elle. De plus, elle commence à découvrir certains secrets de son mari…
On pourrait n’y voir qu’un énième film d’horreur. Sauf que La proie d’une ombre est tout autant un film d’amour. Un amour tellement fort qu’il conduit à des extrémités. Voilà ce qu’est La proie d’une ombre. C’est aussi un film qui créé de la peur à partir d’effets de perspectives. Ca donne un résultat rarement vu, voir jamais, à l’écran, et sacrément réussi. Et si tout n’est pas parfait (un oud eux effets sont assez prévisibles), il y a une forme de poésie de l’effroi dans cette oeuvre qui dépasse largement nos attentes.
Porté par une Rebecca Hall parfaite dans le rôle et qui porte le film à elle seule, La Proie d’une ombre est une oeuvre qui, par certains aspects, nous rappelle une bonne horreur à l’ancienne. Un plaisir loin d’être coupable qui profite en outre d’une photo de bon aloi, avec des couleurs qui s’estompent joliment pour mieux faire ressortir cette ombre planant sur cette femme détruite qui va devoir réapprendre à vivre, aprés avoir vécu, par deux fois, une expérience de mort…