La Proie d’une Ombre est loin des films démonstratifs et truffés de jumpscares qui ont inondé nos écrans ces dernières années. David Bruckner préfère un format à l’ancienne, plus lent et plus rythmé par le suspens frissonnant alors que sa mise en scène installe habilement chaque moment de frayeur. Le réalisateur joue avec son environnement, entre les jeux de miroirs, d’ombres ou de superpositions des champs. L’ambiance du film est très sombre, presque monolithique, comme un long rêve ou cauchemar sans issue, souligné par une musique lancinante qui vient accentuer la fébrilité du personnage principal. J’ai apprécié les scènes où l’arrière-plan se révèle de manière inattendue pour mieux nous faire sursauter : le film fonctionne grâce à sa façon de surprendre autrement qu’avec des portes qui claquent ou autres jumpscares trop usés.
Avis complet : https://dunnozmovie.com/2021/09/14/critique-la-proie-dune-ombre-de-david-bruckner/