J'ai vécu.
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Une palette d’émotions
En choisissant d’aller voir ce film, j’étais psychologiquement préparée à en ressortir infiniment triste, les larmes aux yeux, le mouchoir humide roulé en boule dans ma main. Même si je n’ai pu empêcher quelques larmes de se faufiler, ce film m’aura touchée de différentes façons. Durant 2h10, j’ai souris (beaucoup), ris (souvent), retenu mon souffle (parfois) et versé une larme (juste à la fin. Ou presque.). Cette relation entre une mère et son fils, à la fois fusionnelle et maladroite nous offrent de beaux moments, passant parfois en quelques secondes du rire au chagrin ou de la tristesse à la joie. Le personnage de Nina nous surprend scène après scène, avec ses répliques bien faites, ses conseils parfois inattendus et sa force de caractère inouïe. Le personnage de Romain nous touche, coincé entre l’envie de bien faire, de réussir et les aléas de la vie qui l’éloignent de sa voie, lui font prendre du retard sur ses plans de carrières. Eric Barbier, Pierre Niney et Charlotte Gainsbourg jouent avec nos émotions, pour notre plus grand plaisir.
Des acteurs au meilleur d’eux-mêmes
Si le film fonctionne aussi bien, c’est en majeure partie grâce à ce duo qui fonctionne parfaitement. Charlotte Gainsbourg et Pierre Niney campent deux rôles qu’ils siéent à ravir. Charlotte Gainsbourg embrasse ce rôle de mère folle d’amour pour son fils avec une justesse saisissante. Obligée de parler avec un accent polonais tout au long du film, cela ne paraît à aucun moment forcé et encore moins caricatural. Pierre Niney, comme toujours, laisse passer beaucoup d’émotions à travers le regard et son visage. Au cours d’une scène, son personnage délire dû à de la fièvre et à une maladie. Il se met à hurler, faire des choses incongrues. Pierre Niney nous impressionne, réussissant au départ à nous faire rire puis rapidement retomber dans la gravité de la situation et nous émouvoir. On ressent à travers l’écran la complicité évidente entre les deux acteurs. Enfin, la voix de Pierre Niney en fil rouge, pour la narration du film, nous donne un repère et nous accompagne, mettant en valeur les mots couchés sur le papier de Romain Gary.
Créée
le 2 janv. 2018
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