Le prologue est assez poilant. En plus ça fait toujours plaisir de voir Dan Akroyd dans un film, même pour seulement cinq minutes.

Ensuite vient le segment de John Landis. C'est assez bien foutu. Un personnage assez méchant reçoit une bonne leçon. Puisqu'on s'attache à lui au travers des périples qu'il rencontre, on a envie qu'il survive et redevienne un gentil. Mais ce n'est pas comme ça que ça se passe dans la 4eme dimension.

Là c'est marrant. À la fin de l'épisode je me suis dit : bah l'idée est bonne mais le traitement est assez gnangnan, digne d'un Spielberg... et je lis dans les crédits que c'est bien Steven qui l'a réalisé. Héhé! Bon en fait c'est bien beau de s'extasier devant ces vieillards qui retrouvent une seconde jeunesse mais ça manque de méchant. Puis on ne sait pas trop où ça va, le personnage du sceptique n'est pas assez précis, on a parfois l'impression qu'il va devenir un problème pour les autres... mais ce n'est pas le cas.

Le troisième segment est réalisé par Joe Dante, ce qui n'est pas étonnant. L'histoire est intéressante mais je trouve que c'est parfois un peu mou ; peut-être que si Joe l'avait réalisé aujourdh'ui ça aurait été plus rythmé. Ceci dit, les effets spéciaux sont cools.

Le dernier segment, mis en scène par Georges Miller, est le plus cool, avec un acteur trop peu employé (au point d'échouer, malheureusemnt, dans la série "Buffy, The vampire's slayer"), une idée excellente, et un lien cocasse avec le prologue (ouai on finit avec Dan Akroyd!).

En bref, on reste assez mitigé devant ce film puisque 2 épisodes sur 4 fonctionnent parfaitement (1 et 4), le 3ème étant un peu mou et le 2ème très vite chiant. On en attendait plus de cette 'adaptation' cinématographique (il y a des guillemets car finalement les producteurs ne prennent pas de risques: ils ne racontent pas UNE longue histoire de 1h30 comme le fait Richard Kelly avec "The box").
Fatpooper
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le 27 juil. 2011

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