Le devoir n'a pas toujours de la mémoire.

Dès son ouverture un texte annonce que le film est basé sur un fait historique. C'est le tampon qui valide absolument tout ce qui va suivre. Seulement ici tout est factice de la lumière pas du tout raccord avec celle d'époque, aux caricatures d'enfants semblant tout droit sorti du petit nicolas. Culotte courte, bretelle, et tête blonde à mèche, pour un enfant juif il fallait oser. Mais bon c'est bien connu les cons ça ose tout, c'est même à ça qu'on les reconnait. Le con n'a peur de rien, c'est bien pour cette raison qu'il, (enfin ici c'est elle) n'a pas peur d'aligner les plus grosses caricatures qui soient. Ben oui il faut bien faire comprendre toute la dramatique de la chose, quitte à le faire lourdement. Pour ce qui est du lourd le film est grandement servit. Tout est ici évidement surligné aux violons(juifs oblige) dans une espèce de tire larmes n’hésitant pas à rassembler tout les clichés. Mal construit, dirigé avec les pieds, les mauvais jeux d'acteurs sont accompagnés de dialogues lamentables, les intentions tombes sans exceptions toutes à coté de l'effet escompté. Le sujet est dramatique tout autant que son traitement dramatiquement risible de ridicule.