"Aucun animal n'a été maltraité durant le tournage"

Si la bande annonce donne la couleur des tentacules, il suffisait de voir l'affiche pour se douter du traitement sexuel du film - hors alien ! C'est que l'affiche rappelle beaucoup celle de l'Empire de la passion de Nagisa Ōshima. Par action d'inversement de l'entrejambe sur l'affiche et du remplacement du triangle rouge par une cabane, La Région sauvage nous retourne dans tous les sens et nous présente un drame scienfic-horreur-familiico-dramatique.

Parce que ce film est très bavard dans tout ce qu'il souhaite traiter, j'ai eu concrétement du mal à savoir où il voulait en venir. Les personnages font très tristounes, n'ont pas beaucoup de facettes et se tordent on dirait pour entrer dans le moule de l'histoire… Quant à l'alien, il aurait pu à mes yeux être remplacé par un god en or ou par un homme aux moeurs étrangère, même si je suis contente d'avoir vu au moins une fois dans ma vie un hentaï-tentacules traité avec sérieux ahah !

Cette bizarerie mexicaine marque forcément par son "WTF" général. Le sérieux que revendique le drame de base est totalement désamorcé par le fantastique (SF ?) du monstre… et vient un moment où on attend de revoir la bébête plutôt que nos 4 personnages principaux. Ce qui est domage puisque l'alien en lui-même prend plus de place que ce qu'il est sensé symboliser.

Enfin petite note d'humour, ils précisent à la fin des crédits qu'aucun animal n'a été maltraité… si l'alien est compté là-dedans, bah ma foi ils ne mentent pas ahah.