Bon, on peut dire qu'on s'est fait chier.
Chez Disney, y'a toujours un plan marketing très rodé, on est bien d’accord. Mais d’habitude je trouve mon compte dans leurs œuvres pour enfants. Là je me suis clairement emmerdé.
C’est un problème quand on sent bien que le cahier des charges (que je serais bien curieux de voir d’ailleurs) est trop lourd et que la créativité ou la surprise sont éclipsées par des poupées en plastique. Quand apparait le lézard par exemple, on y voit plus la prochaine peluche de son gosse sous le sapin qu’un personnage original et approfondi. Quand ça chante, on sent plus qu’il fallait caser 8 chansons, dont 3 cuculs, une rigolote et une autre qui passe à la radio. Tout ceci éclipse grandement le propos qui n’a d’ailleurs que peu d’intérêt. D’habitude, une chanson dans un film est là pour exprimer les sentiments d’un personnage ou faire avancer une situation. Là, ça tombe comme un flocon sur un caca. La chanson de Christophe, en plus d’être complétement nase, j’ai pas compris, c’était… juste… nul à chier.
Et enfin, il y les clins d’œil au premier film. Dans l’absolu, c’est flatteur pour le spectateur, rigolo pour les enfants, mais ici, c’est aussi peu subtil que mon chien qui bouffe mes pompes quand je suis aux chiottes. Et même, je dirais qu’il y a quelque chose de malsain parce qu’on dirait les clins d’œil du revendeur costume cravate de Disney avec des bons d’achat Amazon dans les poches et qui te dirais « Hey, ça te dirait de revoir le 1 ? Ça tombe bien, on vient de faire un collector ».
D’habitude, je le ressens pas autant ce côté marketing chez Disney. C’est un peu abusé.
Ce qui sauve le film à mes yeux, c’est de l’avoir vu dans une salle mega Dolby top de la mort remplie d’enfants. Les enfants sont beaucoup plus disciplinés que les adultes au cinéma et ils se marrent de bon cœur pour les conneries d’Olaf. Du coup, c’est communicatif. Ma fille s’est vraiment bidonnée.
Je précise que mes gosses ont bien aimé. Je précise aussi qu’ils aiment d’autres trucs.