Pur produit d'exploitation

Pendant la Rome Antique, des femmes sont enlevées puis vendues en esclave. Désireux de satisfaire des foules blasées, leur propriétaire va les transformer en gladiatrices pour les envoyer dans l'arène ! Il s'agit là d'un pur produit de cinéma d'exploitation, à mi-chemin entre le film de prison et la blaxploitation, transposés dans l'Antiquité. Mise en scène parfois approximative, transition abrupt entre les scènes, un premier acte sur la traite des femmes prétexte à enquiller les scènes de nudité et de sexe : "The Arena" ne concurrence pas vraiment les classiques du péplum !

D'autant plus que la cohérence de l'intrigue est partielle, et les situations répétitives. Néanmoins, ce genre de cinéma est pleinement conscient de ses limites, et ne cherche qu'à divertir. Ainsi, les séquences de combats demeurent sympathiques, et les deux gladiatrices interprétés par Pam Grier et Margaret Markov parviennent à s'imposer à l'image, entre de nombreuses têtes connues des seconds rôles du cinéma bis italien.