Comme tout le monde, j’ai vu ce film une première fois, mais étant trop jeune pour souligner ses fautes, il m’avait laissé un bon souvenir.
Mais après plusieurs années passées à étudier la vie d’un des personnages principaux du film et de l’histoire française, je suis déçu de voir que Robert Enrico n’a pas fait beaucoup de recherches sur lui.
Ce film, bien que magnifique sur plein d’autres points, s’est contenté de l’histoire racontée par les vainqueurs de Thermidor et leurs mensonges partagés bien après la mort de Robespierre, et partage une fraude de l’Histoire en la faisant passer pour du réalisme historique.
Premièrement, la maison des Duplay et la chambre de Maximilien : tout était bien plus modeste que le film le laisse penser, et la chambre de Robespierre, située au dessus d’une fontaine de la cour intérieure de la maison, était l’inverse de spacieuse, car elle ne faisait pas plus de de deux mètres carré. Quant au culte de la personnalité qu’on lui prête dans le film, c’était Maman Duplay qui raffolait des « fan art » de son hôte qu’elle considérait comme un fils. Ayant sûrement apprécié tous ces signes d’affections en vérité, il n’est rien de cette caricature de dictateur que le film laisse comprendre.
Il y aurait plein d’autres parties du scénario à démanteler, comme la scène de la fête de l’être suprême du 20 prairial, qui n’a pas été retenue comme un fiasco mais comme une grande kermesse ou seul ceux qui craignait le député devenu trop puissant roulaient des yeux, mais je pense que ma critique à été suffisamment claire.
Tout ceci n’est pas mon avis personnel : c’est la vérité historique qui n’est accessible qu’à ceux qui vérifient leurs sources.