Le péril jeune disparu
Le péril jeune disparu 1956, Stalinstadt, RDA: Théo, Kurt, Éric et Lena sont en classe de terminale sur le point de passer leur bac. Lorsque la révolution hongroise est en marche et en signe de...
Par
le 29 mai 2018
9 j'aime
1
[Remarques générales. Je n'ai pas envie de juger et noter des films que je n'ai vus qu'une fois, souvent avec peu de connaissance du contexte de production. Je note donc 5 par défaut, et 10 ou 1 en cas de coup de cœur ou si le film m'a particulièrement énervé. Ma « critique » liste et analyse plutôt les éléments qui m'ont (dé)plu, interpellé, fait réfléchir, ému, etc. Attention, tout ceci sans égard pour les spoilers !]
La Révolution silencieuse, sans me déplaire particulièrement, ne m'a pas plu. En fait, le film m'a laissé plutôt indifférent, et j'ai passé une bonne partie de la séance à penser à autre chose que ce que je voyais à l'écran ; les torts sont cependant partagés puisque j'étais de mauvaise humeur ce jour-là, ce qui aide rarement à s'immerger et à apprécier un film.
De toute façon, je pense que je suis peu réceptif au genre du film historique allemand, en ayant vu trop d'exemples au cours de ma scolarité de germaniste LV1. Un genre qui a ses topoi, dans la façon de filmer, dans l'aspect général (colorimétrie...), dans les types de personnages, dans la façon d'adapter en récit le fait historique... Et parmi ces films, La Révolution silencieuse ne peut pas prétendre à faire partie de ceux qui m'ont malgré tout marqué. En effet, je pense que je peux avoir deux manières d'apprécier ces films : soit pour l'Histoire, soit pour l'histoire. L'Histoire, c'est quand le film est un déguisement fictionnel de cours/documentaire, et qu'on finit le film en en sachant plus qu'en le commençant. De tels films ont par exemple l'avantage de pouvoir aborder l'Histoire en évoquant sans ennuyer les détails de la vie quotidienne. Et l'histoire, c'est tout simplement quand l'événement traité (ou inventé bien que dans un contexte historique clair et mis en avant) me plaît indépendamment du contexte spatio-temporel. Ici, l'événement n'est pas très exceptionnel, l'aspect historique n'est pas très nuancé (les motivations de l'administration de Berlin-Est qui répriment les élèves sont trop superficielles pour moi : chacun.e a une raison, mais qui ne me semble pas justifier la cruauté qu'iel met à exécuter son travail) et les personnages me sont apparus plutôt quelconques (ainsi le triangle amoureux entre les personnages principaux, que j'ai trouvé navrant) même si par moment certains m'ont un peu touché.
Créée
le 13 mai 2018
Critique lue 1.3K fois
D'autres avis sur La Révolution silencieuse
Le péril jeune disparu 1956, Stalinstadt, RDA: Théo, Kurt, Éric et Lena sont en classe de terminale sur le point de passer leur bac. Lorsque la révolution hongroise est en marche et en signe de...
Par
le 29 mai 2018
9 j'aime
1
La Révolution Silencieuse s'inspire de l'histoire vraie d'une classe de terminale de Berlin-Est qui en 1956 à l'aube d'une Allemagne divisée improvise et réalise une minute de silence pour exprimer...
Par
le 3 mai 2019
8 j'aime
Avec Fritz Bauer, il y a 3 ans, et La révolution silencieuse, aujourd'hui, Lars Kraume a évoqué les deux façons dont l'Allemagne a traversé l'immédiat après-guerre et le traumatisme de l'époque...
le 2 mai 2018
8 j'aime
Du même critique
[Remarques générales. Je n'ai pas envie de juger et noter des films que je n'ai vus qu'une fois, souvent avec peu de connaissance du contexte de production. Je note donc 5 par défaut, et 10 ou 1 en...
Par
le 13 févr. 2018
33 j'aime
4
[Remarques générales. Je n'ai pas envie de juger et noter des films que je n'ai vus qu'une fois, souvent avec peu de connaissance du contexte de production. Je note donc 5 par défaut, et 10 ou 1 en...
Par
le 1 juin 2018
21 j'aime
[Remarques générales. Je n'ai pas envie de juger et noter des films que je n'ai vus qu'une fois, souvent avec peu de connaissance du contexte de production. Je note donc 5 par défaut, et 10 ou 1 en...
Par
le 13 janv. 2018
17 j'aime
2