Une histoire originale, une excellente animation, des dialogues parfois sympathiques et une aventure étourdissante : le deuxième dessin animé des Studios DreamWorks n'a rien à envier aux productions Disney alors sur le déclin. Mais attention, ne vous y fiez pas totalement, La Route d'Eldorado possède également des défauts non-négligeables. Un générique de début grotesque, des chansons ennuyeuses, quelques baisses de régimes dans sa seconde moitié et surtout un choc des cultures inexistants.
Car le plus gros choc est de constater que les Indiens d'Eldorado parlent l'Anglais (enfin, l'Espagnol si on reste dans le contexte du film) sans peine et avec une grand éloquence. Un défaut qui plombe quelque peu le film d'une imperfection aux facilités déconcertantes. Dans tous les cas, le dessin animé se veut au final rafraichissant, enjoué et parfois très drôle, ce qui est amplement suffisant pour passer un agréable petit moment.