Ce film a du punch, avançant au rythme de danses et de musique bolywoodiennes. De plus la lumière, la beauté des plans, des visages, des couleurs, des tissus, la sensualité qui s’en dégage, lui confèrent une énergie magnétique.
Les histoires sont souvent tristes et violentes, la plupart des hommes y ont un comportement détestable : petits cons machos et alcooliques, patriarches étouffants, maris violents, maquereaux. Trois hommes peut-être seulement trouvent grâce aux yeux de la réalisatrice (le mari de l’institutrice, l’amant ermite, le jeune ami de la mariée).
Dénonçant une société indienne rurale et traditionnelle (mariage forcé, dot, domination des hommes) dont sont souvent complices les femmes elles-mêmes, le film invite à briser les chaînes en montrant que le salut vers plus de liberté ne peut venir que des femmes.
Un film essentiel.
Créée
le 4 mai 2016
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