Il ne suffit pas de quelques gros calibres de l'humour pour faire une comédie réussie. La Soif de l'Or illustre hélas la perte de vitesse de Gérard Oury à cette époque, infiniment moins percutant que du temps de Rabbi Jacob ou de l'As des As. Et ce n'est pas le secours d'un Christian Clavier alors au sommet de sa popularité qui allait y changer grand-chose: sur un scénario sans surprises, celui-ci compose un personnage d'avare grandement ridicule et mesquin mais qui, à force de gesticulations, finit par lasser, pas aidé en cela par des seconds rôles au choix caricaturaux ou fades. Quelques gags arracheront un sourire, mais il n'y a guère de folie inventive dans tout cela.