Bébé qui pue, Papa qui sue

2013 me rendra-elle fleur bleue ? Peut-être pas. Toujours est-il que La Stratégie de la Poussette n'est pas franchement le style de film que je vais voir habituellement. Mais au diable les habitudes puisque j'ai trouvé ce film bourré de fraîcheur !

Si l'histoire n'est pas ouf, la réalisation n'est pas révolutionnaire, on ressort de la salle avec le sourire et la satisfaction d'avoir passé un bon moment. Il faut dire que les personnages, Thomas et Marie sont attachants. Le premier, un dessinateur sans réelle renommée, n'a pas vraiment accepté leur rupture et reste un bon gars bien maladroit. La seconde s'est épanoui, enfin le pense. Le retour de Thomas dans sa vie avec un bébé dans les bras (qui ne lui appartient pas mais elle est pas besoin de la savoir au début), elle doute car ce gentil débile lui prouve qu'il est capable d'être celui qu'elle veut. Avec une telle situation, vous imaginez bien qu'il y aura des tonnes de quiproquos et de moments génants car le Thomas empile mensonge sur mensonge car il est aveuglé par son objectif : pécho de nouveau Marie.

Comme vous le voyez, l'intrigue n'est pas la plus ingénieuse du monde du cinéma mais elle est efficace. Cela est dû en grande partie aux gags, simple et pas forcément prévisibles. Le casting y est pour beaucoup. Raphaël Personnaz est très convaincant dans le rôle de Thomas, on s'y retrouve dans ce personnage. Charlotte Le Bon est comme son partenaire, à la hauteur de son personnage mais avance sans faire d'éclat et c'est pas plus mal. Citons enfin la présence de Camélia Jordana (ouais de la Nouvelle Star) qui joue la mère du bébé, une nana bien paumée.

Voilà, il y a pas grand chose à rajouter. On passe un très bon moment devant cette Stratégie de la Poussette à condition de ne pas s'attendre à la comédie du siècle. Un petit film bien sympa.