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Kheops, Pharaon d’Egypte (Jack Hawkins), s’est lourdement enrichi, suite à la victoire de nombreuses batailles. Il pense désormais à s’assurer une descendance et une sépulture monumentale en vue de se constituer une vie dans l’au-delà la plus confortable possible. Il fait appel à un architecte capable de construire un labyrinthe, afin que personne ne puisse trouver sa chambre mortuaire. Le maître d’œuvre trouve un procédé ingénieux basé sur l’écoulement de sable, afin de fermer la pièce suite à la cérémonie funéraire, pour qu’il ne puisse pas être découvert et se diriger le plus tranquillement possible vers l’au-delà. Aussi l’architecte et ses hommes doivent-ils mourir en restant dans la chambre, afin que son secret reste préservé.
Puis il tombe sous le charme de la princesse de Chypre, Nellifer (Mme Joan Collins), insolente, capricieuse, avide de richesse elle-aussi. Elle est rapidement intriguée par l’immense amas de richesse du souverain et compte bien s’accaparer une partie du butin funéraire, malgré la sanction de mort à toutes celles et tous ceux qui tenteraient d’en soustraire une partie. Un immense coller pectoral serti de nombreuses pierres précieuses l’attire particulièrement. Aussi est-elle amenée à vite intriguer pour se débarrasser de la première épouse du monarque bigame et de ce dernier pour arriver à ses fins. Mais elle ne connaissait pas le secret de construction de la pyramide, notamment de la chambre funéraire…
Ce film représente l’une des grandes reconstitutions historiques des années 1950, avec ses effets grandiloquents, son formalisme verbal, son attachement à l’apparat. La trame paraît inévitablement moins active qu’un péplum que cette œuvre n’est pas, la narration étant plus basée sur les dialogues et la psychologie. Il est intéressant et beau, bien qu’un tantinet académique et sentencieux verbalement. J’ai passé devant un assez bon moment.
Créée
le 19 juin 2018
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