Poésie chélonienne.

Un homme se retrouve dans une tempête, seul au milieu de l'océan. Il est ballotté par les vagues, immenses et destructrices, dans lesquelles il n'est qu'un pantin désarticulé. Il est sans doute destiné à mourir, ça ne devrait pas tarder. Il s'accroche à son canot de sauvetage mais une vague immense va le précipiter sur des rochers. Est-ce la fin ? Non.

Il s'échoue sur une plage. Un petit crabe aventureux et curieux s'approche de lui. Il finit par le réveiller en s'introduisant dans la jambe droite de son pantalon. L'homme va alors découvrir ce qui l'entoure. Il est seul sur une île, on ne sait où.

Il va vouloir repartir et tenter, à de maintes reprises, de construire un radeau mais il va échouer, encore et encore. Sa destinée finira par être liée à celle d'une immense tortue rouge qui va se révéler très surprenante.

Un film d'animation qui m'a presque totalement emporté, à un détail près. Les dessins sont impeccables, les couleurs magnifiques (le vert et le bleu surtout, ainsi que le noir et blanc par moments). Les dessins sont épurés, le film va à l'essentiel et ne surcharge pas l'image de trop de détails. Les moments sous l'eau sont juste sublimes. La musique colle parfaitement à l'image. De la poésie, de l'émotion, tout ce que j'aime.

Ce qui m'empêche clairement de mettre 10 à ce film, ce n'est pas sa lenteur car je la trouve à propos ni l'absence de dialogues qui est assez justifiée... Non, c'est simplement que ce film est un tantinet trop long. Je ne me suis pas ennuyé, je suis, par moments, sorti du film.