Marlon Brando au sommet de son arrogance: articulation nasillarde à la limite du compréhensible, jeu d'acteur vertigineusement plat avec quelques blancs sourires de pub de dentifrice et un maquillage de travelo, ambition démesurée du grand film à gros budget avec un pauvre scénario de western sans relief, sans mise en scène digne de ce nom.
Voilà ce que l'excès de liberté provoque chez certains dont l'ego ne connaît pas de limites.
Il faut bien l'avouer : il y a le Marlon Brando du Parrain, du Tango à Paris, de la collaboration avec Elia Kazan surtout. L'un des meilleurs de tous les temps.
Et puis ça. Cette chose sans intérêt, fade, parodique, grotesque, qui ne sied pas à l'envergure d'un tel homme. Preuve que sans un réalisateur de qualité qui sait les diriger, certains acteurs n'y arrivent pas. Preuve que ne devient pas réalisateur le premier venu, surtout s'il ne condescend pas à un peu d'humilité.
Déception.
Du beau gâchis.