3e occasion d'écouter du Moby en clotûre de film. Marque de fabrique de scènes de fin rafraîchissantes, légères et qui change des trémolos de violon infinis.
La note du 3 s'acolle à celle du 2, manière à la fois de saluer des scènes d'action jouissives, les trésors d'ingéniosité développés par Bourne mais malheureusement aussi ce sempiternel pitch de "précèdez-le, il nous poursuit!".
Car là il est clair que faire du fugitif pendant 6h a tendance à lasser un peu. La ligne rouge est maintenu tendu grâce à la maîtrise de certaines mises en scène de toute beauté : Waterloo, Tanger sont des décors superbement exploités qui collent à la rétine. New York y laisse un peu de son réalisme mais se défend avec l'allégorie des skycrappers pléthoriques, barreaux d'une prison à ciel ouvert où Bourne vient trouver les derniers éléments de son identité.
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