Rafraichissant conte romantique de 1987 construit sur l’adolescence et ses turpitudes amoureuses et sociales, aussi sincères et maladroites que l’intégrité de cet âge le permet. Si la satyre sociale et les conflits de classe déclenchent stratégies, courage, fiertés mal placées et malentendus sur l’échiquier du lycée ou des quartiers huppés ou populaires de ce touchant vaudeville, l’essentiel tient dans la sensibilité des romances et les destins croisés qui s’y déroulent, tant rivaux qu’amoureux, où les personnages se jouent, se mesurent, et s’accomplissent, dans leurs approches et leurs liaisons, réalisées, rêvées, suscitées ou frustrées.
Pas vraiment ma tasse de thé a priori, comme quoi, quand c’est bien mené, raconté et joué, ce surprenant bain de jouvence, de justice et de sentimentalisme romantique fut enchanteur. Avec en plus des figures du cinéma tels qu’Eric Stoltz, Mary Stuart Masterson, Lea Thompson ou Elias Koteas qu’il est marrant de voir s’échauffer il y a 30 ans en tant que minets post-pubères.