"Grand Budapest Hôtel" m'avait séduit par son côté bande dessinée et ses personnages caricaturaux. Alors je m'étais dit que je m'éclaterai avec "La Vie Aquatique" du même réalisateur, Wes Anderson. Sauf que, même au bout de trois visionnages, on est pris de baillements en luttant avec peine perdue contre une somnolence inévitable. On s'emmerde devant la quête de vengeance d'un personnage dérivé du Commandant Cousteau (Bill Murray que j'aime bien, pourtant), qui réussit là à transmettre sa déprime à travers l'écran. On perd le fil. On ne rit pas. C'est la plongée en apnée dans les profondeurs d'un sommeil trop puissant devant ce film linéaire. Dommage.