La Vie d'Adèle - Chapitres 1 et 2 par Brian Kanga
2h59.
Une durée loin d'être commune pour un film. Mais nous ne parlons pas de n'importe quel film, non. Nous parlons de ce fameux film, nommé "La vie d'Adèle", ô combien intriguant, notamment par cette palme d'or obtenue au Festival de Cannes. Rien que cela. Vraiment, l'oeuvre du réalisateur de "L'esquive" est acclamée pour de véritables raisons, ou est-elle trop surcôtée ?
Il me parait difficile de rester indifférent devant ce que j'oserai appeler une prouesse. Un spectacle de toute beauté.
"La vie d'Adèle" est sincère, elle est spontanée, elle est touchante. Adèle vit, elle grandit, elle se découvre, elle s'interroge, se remet en question, s'épanouit, aime, déteste, pleure... Cette relation avec la coquette Emma la fait vivre et lui donne une incroyable leçon de vie. Pour le spectateur, je n'en sais rien. Mais l'Adèle, durant tout le film, grandit et mène son chemin au travers son existence, loin d'être des plus tranquilles...
J'ai bien conscience qu'on pourra peut-être blâmer les quelques scènes explicitement crues du film (nul besoin d'expliciter textuellement la chose, les personnes ayant vu le film comprendront immédiatement), qu'on pourra blâmer un film qui semble trainer en longueur à certains moments, qu'on pourra blâmer un certain aspect banal dans l'existence d'Adèle... C'est, à mon sens, tout ce qui fait le charme du personnage et de l'oeuvre en elle-même.
En incluant un éventuel temps de transport, il faudra prendre pratiquement quatre heures de votre vie afin d'admirer l'oeuvre. Que dis-je ? Le chef d'oeuvre plutôt. Clairement, le déplacement vers les salles obscures en vaut la chandelle, tant il est fort probable de ressortir les yeux émus, subjugués.
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