Pour débuter : je souhaite que l'abruti qui a raconté la fin du film sur Allociné dès la première phrase de sa critique soit pendu par les pieds jusqu'à ce que mort s'ensuive. Du coup je ne saurais jamais si j'eus mieux apprécié l'œuvre en découvrant la surprise finale, pas dégueulasse d'ailleurs. Pour le reste, si le propos est on ne peut plus honorable et que « La Vie devant ses yeux » nous offre quelques jolis moments, difficile d'être totalement sensible à un drame se complaisant trop souvent dans la niaiserie, voire dans le New Age de mauvais goût, à l'image d'un délire « rococo-Malickien » régulier et pas franchement convaincant.
Je comprends parfaitement que l'on essaye de donner une patte visuelle à son titre, c'est même très estimable. Mais encore faut-il le faire avec un minimum de maîtrise et de sens, parce que ces fleurs filmées face au vent de façon récurrente, ce n'est juste pas possible. Enfin, si la partie consacrée à l'adolescence de Diana est globalement réussie, c'est beaucoup moins vrai pour celle s'intéressant à sa vie d'adulte, souvent lourdaude, niaise voire un peu ennuyeuse. A l'image de l'interprétation d'ailleurs : Uma Thurman n'est pas vraiment pas terrible, totalement éclipsée par Evan Rachel Wood, exceptionnelle. Bref, de belles idées et un postulat fort ne suffisent pas toujours à faire un bon film : « La Vie devant devant ses yeux » en est un parfait exemple.