Revu ce 30/4 par hasard, note inchangée, avis similaire.


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Larry Cohen n'est pas un auteur que je qualifierai de génial, mais je l'aime beaucoup. En plus il a son univers bien à lui : les gratte-ciels, le cinéma de genre, les téléphones... On retrouve un peu tout ces éléments ici.


L'idée de base est plutôt sympa et le développement correct dans les grandes lignes (en lisant le pitch je me suis attendu à bien pire) ; on a une structure, on a des personnages, on a des conflits. Ce qui déçoit, c'est que les personnages ne soient pas mieux exploités, de même que les situations : il y a de bonnes idées (comme cette séquence de trouille par le téléphone) mais c'est à chaque fois trop peu, on en attend plus. Surtout que l'auteur ose mettre en place des confrontations entre les personnages, comme lorsque l'ex débarque pour la première fois chez l'héroïne avec un culot pas croyable, c'est génial comme idée mais l'auteur ne va pas assez loin dans la perversité de la situation.


La mise en scène de Robson fonctionne. Ce n'est pas assez brut comme Cohen l'aurait filmé mais on trouve quelques chouettes plans. j'aime beaucoup la séquence où il suit les personnages dans la rue, qu'il filme les pieds, puis les mains, jusqu'à ce qu'apparaisse notre harceleur. Il y a aussi beaucoup de plans tournés sans trop d'inventivité, limite comme dans une série. Il y a une séquence plus riche en action qui ne fonctionne pas trop, lorsque les policiers tentent de coincer le méchant à la sortie du cinéma. Les décors sont sympas mais on a un goût de trop peu. Les acteurs sont bons, surtout Scott Hylands (cette larme versée) et Carol White. Les effets spéciaux fonctionnent globalement ; ceux sur la fin sont les plus cheap mais il y a une certaine brutalité dedans qui fait tout de même plaisir (la chute est tellement rapide).


Bref, sympathique le petit film : quelques coups de mous mais aussi quelques chouettes idées.

Fatpooper
6
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le 19 mai 2017

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Fatpooper

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