On a tendance à affirmer que les films sont plus violents qu'avant. Ou en tout cas que la violence est plus graphique, ce qui est indéniable. Ce changement est en grande partie dû à l'arrivée du cinéma gore et de son renouveau dans les années 80. Une violence exagérée, parfois dérangeante, souvent spectaculaire qui ont marqué la rétine de réalisateur mondialement connu tel que Tarantino ou Nicolas Winding Refn. Est-ce que cela rend le cinéma plus violent dans son ensemble ? Certainement pas, par contre il est vrai que pour retrouver les premières sensations d'un cinéma gore depuis vulgarisé, la jeune génération de réalisateur doivent trouver d'autre moyen pour éprouver le spectateur. C'est dans ce cadre bucolique que la colère d'un homme patient vient poser sa pierre. C'est un thriller sombre dans lequel un ex taulard se retrouve convié malgré lui dans un sombre vengeance d'un monsieur tout le monde à bout de nerfs.
Avant de rendre son manteau à César me dois de découper un peu la couenne du film. L'intrigue souffre d'un sévère manque d'originalité, non pas que cela soit une condition sine qua none a la réussite d'une histoire, mais cela peut engendre deux trois problèmes. Le plus évident étant que passé les vingt premières minute le scénario cède à la facilité de la « kill list » a savoir trois noms qui devront être abattus et annonce trois scènes fortes que l'on voit venir à des kilomètres. A cela ajoutons une quasi-absence d'implants où de fausse ainsi qu'un retournement pas vraiment surprenant. En peu de termes, la tension souhaitée ne vient pas de l'intrigue. Tout se joue donc sur le traitement de l'image.
Retrouvez la suite ici (juste mon blog pas d'entourloupe promis^^)
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