Du bon (cinéma) avec des vieux (acteurs et thèmes)
Comme Gran Torino avant et comme Melancholia en ce moment, La Piel Que Habito est le fim-somme de son auteur. On y retrouve les éléments habituels d'Almodovar : le sexe et le genre, les secrets de famille, les flashbacks et des acteurs habitués du réalisateur.
Si les flashbacks sont intriguants, le récit au présent est plus plat. Les dialogues ne sont pas bavards mais les images montrent trop. Pas de suspense pour la résolution de l'intrigue, mais l'émotion des personnages ne se dissout pas pour autant.
Cette belle réalisation a aussi le bon goût de redonner le premier rôle à Antonio Banderas, excellent en père et mari meurtri mais qui prend par moments un tout autre visage.