Voyage au bout de la Téci.

La Vengeance de Morsay est un voyage qui ne s'oublie pas.

Un voyage dans une réalité parallèle que nous croyons être à première vue Paris mais qui est en fait une ville tout droit sortie d'un rêve dans lequel les Néo-nazis sont désormais une menace de la rue.

Un rêve dans lequel l'économie Française est victime d'une violente inflation (Ce qui donnera lieu à des situations dans lesquelles un repas au restaurant peut coûter plus de 600€)

Un rêve de Téci, qu'on ne voit pas vraiment au cinéma.

La Vengeance est un film qui surprend par sa trivialité comme dans la scène du piano au milieu de la seconde partie qui ne donne lieu à aucun développement mais qui émerveille par son onirisme.

Nous pouvons également citer la scène de quelques secondes où Morsay va dormir chez des amis et dans laquelle l'une des seules répliques sera "Les gars, vous puez des pieds !" Une scène qui surprend par sa banalité mais qui est également une bonne illustration de ces scènes dans le film qui permettent de respirer.

C'est bon de respirer, on l'oublie trop souvent au cinéma.

Cela est directement lié au rythme du film qui est très hétérogène, tantôt lent, tantôt frénétique. Il court puis se repose, nous fait ressentir la vie intérieure de cette oeuvre qui ne tombe jamais dans la monotonie facile des productions actuelles.

Finalement, La Vengeance est juste un rêve, et c'est un beau rêve.

Il est disponible gratuitement sur Youtube, si vous avez le temps je vous conseille vraiment d'aller en voir ne serait-ce qu'un peu.

On en ressort changé, optimiste et tolérant.

Merci Morsay pour ce long-métrage, j'ai vraiment passé un excellent moment à le déguster avec un être cher, et ce film a lié nos âmes pour toujours.