La vie est dure

C'est avec une oreille invalide que George Bailey s'efforcera d'écouter le monde, son bruit, ses klaxons, ses plaintes et ses déceptions.

C'est les cannes de bois de James Stewart, ces longues jambes qui porteront la vie.
C'est cette musique,
c'est cette joie...

C'est le questionnement de toute personne sensée, la vie a-t-elle un sens autre qu'une simple direction ?

C'est la magie de ces années là....

Ici c'est Noël même si l'on regarde le film en novembre, ça reste magique quoi qu'il puisse arriver, ta femme, tes gosses, ta vie, la réussite d'une vie se trouve souvent sous nos yeux mais bien du respect à celui qui réussira à la reconnaitre.

Je l'aime "La vie est belle" car justement la vie ne l'est pas toujours, mais ce film t'efforce de te faire comprendre que dans sa globalité ta vie sert bel et bien à quelque chose.

C'est les expressions yoyo de George aussi.

"La vie est belle" c'est un film qui te fait rire autant qu'il t'émeut, qui te donne envie de danser comme de te pendre, c'est le film qui te fait tomber amoureux de James Stewart même si t'es pas homo, c'est le film de Noël, mais c'est avant tout le film magique.

"La vie est belle" c'est même la magie au sens large.

C'est la gueule balafrée et triste-heureux que l'on sort du conte, triste de le quitter, pour reprendre sa vie à soi, pas spécialement meilleure, mais rappelons nous constamment que, après tout, "aucun homme n'est un raté"