Etienne Chatiliez, qui vient de la publicité, s’est appliqué à recenser les ridicules pour en livrer un portrait tirant vers la caricature .Saynète après saynète, il a dressé- avec un talent certain- un catalogue de la bêtise et de la laideur contemporaines que des millions de spectateurs ont feuilleté, ravis de s’y reconnaitre.Sur le plan strictement cinématographique, certains ont pu se sentir étranger à un film dont le style, l’esthétique soignée et le rythme purement fonctionnels n’appellent à aucun commentaire particulier. Masochiste ou populiste, la recette a en tout cas fait mouche puisque une génération plus tard la fable fait toujours parler d’elle.