"Lady Bird", avec son personnage un peu décalé (mais pas tant que ça au final), est une chronique de l'adolescence du début des années 2000, à l'age où j'étais moi-même ado, donc ça me parle d'autant plus. Sans réel fil rouge autre que suivre une année décisive dans la vie de l'héroïne, on y suit les errances, les espoirs, les projets de l’adolescence face à la période des constats, des regrets et des peurs de l'âge adulte.
Très juste et authentique dans les dialogues et les relations aux autres (la paraître entre potes, les tensions avec les parents, les questions de la sexualité), le film ne tombe jamais dans la facilité, et gère un joyeux fatras d'émotions qu'apparaissent au moment du passage au monde des adultes. L'envie d'ailleurs, penser que l'herbe est plus verte ailleurs, critiquer ses origines et ses parents... Puis se raviser...
Peuplé d'un panel de personnages secondaires passionnants, le film arrive à nous faire rire puis nous toucher l'instant d'après, comme la montagne russe d'émotions de l'adolescence.
Drôle, touchant et juste.