Je l'aime vraiment bien le petit Mouret. Ses comédies sont si simples, ne fut-ce que pour ça c'est rafraîchissant. Mais le film comporte tout de même des qualités propres.

La mise en scène scène. Certains plans pourraient être plus esthétiques, peut-être (ça il le tr availlera par la suite), mais en l'état c'est un découpage simple, qui privilégie une action claire et qui permet de mettre en avant l'humour, les acteurs. J'aime aussi ce ton désenchanté quand les personnages s'expriment. Cela n'a rien de réaliste, et c'est ce que j'aime.

Le scénario est très rigolo. Mouret excelle pour dépeindre les choses de façon absurde. Il ne se gêne pas pour étirer certaines situations, comprenant qu'un gag perd en efficacité s'il est seul, isolé. Si l'intrigue manque d'un objectif clair, les enjeux sont par contre posés assez tôt, ce qui permet d'avoir une idée de ce qui peut arriver dans ce petit monde ; de plus, des objectifs secondaires viennent rythmer l'intrigue ainsi que la pimenter puisque introduisant par la même occasion des conflits.

Bref, une comédie qui peut sembler un peu décousu par moment, mais qui reste fort sympathique et amusant au final.
Fatpooper
7
Écrit par

Créée

le 10 nov. 2014

Critique lue 491 fois

2 j'aime

Fatpooper

Écrit par

Critique lue 491 fois

2

D'autres avis sur Laissons Lucie faire !

Laissons Lucie faire !
zardoz6704
8

Le temps de l'innocence...

Lucie vend des maillots de bain de sa conception sur la plage. Elle fait des rêves érotiques qui la font exploser de rire, ce qui la trouble et la pousse à lire des livres de psychologie. Lucien, son...

le 8 juil. 2016

4 j'aime

2

Laissons Lucie faire !
Boubakar
6

Les débuts d'Emmanuel Mouret.

Après trois courts-métrages (visibles sur sur les éditions dvd de sa filmographie), Emmanuel Mouret réalise un premier film déjà placé sous le (haut) patronage d'Eric Rohmer, car on y trouve déjà...

le 31 mai 2014

4 j'aime

Laissons Lucie faire !
Minostel
3

Flop.

Laissons Lucie faire parodie le film de plage à la Max Pecas. On y retrouve les ingrédients de base : l'été, la plage, et Marie Gillain en vendeuse de maillots. Le prétexte du film se veut totalement...

le 19 mai 2017

2 j'aime

Du même critique

Les 8 Salopards
Fatpooper
5

Django in White Hell

Quand je me lance dans un film de plus de 2h20 sans compter le générique de fin, je crains de subir le syndrome de Stockholm cinématographique. En effet, lorsqu'un réalisateur retient en otage son...

le 3 janv. 2016

121 j'aime

35

Strip-Tease
Fatpooper
10

Parfois je ris, mais j'ai envie de pleurer

Quand j'étais gosse, je me souviens que je tombais souvent sur l'émission. Enfin au moins une fois par semaine. Sauf que j'étais p'tit et je m'imaginais une série de docu chiants et misérabilistes...

le 22 févr. 2014

115 j'aime

45

Taxi Driver
Fatpooper
5

Critique de Taxi Driver par Fatpooper

La première fois que j'ai vu ce film, j'avais 17ans et je n'avais pas accroché. C'était trop lent et surtout j'étais déçu que le mowhak de Travis n'apparaisse que 10 mn avant la fin. J'avoue...

le 16 janv. 2011

103 j'aime

55