GROS navet avec GROS seins et GROS guns!
Mouais bof ! Si Angelina Jolie a des (gros) atouts et ne manque pas de charme (au bout des 10 premières minutes, on lui voit déjà un bout de sein ! si ça c’est pas fait pour accrocher le mâââle !), c’est quand même de la grosse machine poussive. Ce film est purement une commande commerciale destinée à un public aux hormones en fusion (oserai-je dire à la masturbation hystérique ?) et accro aux jeux vidéos. A la différence prêt que dans la dimension interactive et virtuelle d’un jeu, Lara Croft a sa place et sa raison d’exister ; au cinéma, c’est une autre affaire !
Alors certes le personnage aurait pu être exploité avec intérêt comme une « super girl », sorte de « indiana jones » féminin. Mais voilà comme c’est purement un film marketing, c’est dénué de toute originalité et de tout humour : une secte dangereuse menace de détruire le monde grâce à je ne celle quelle machinerie pseudo archéologique quand toutes les planètes seront alignées ! Rien que ça ! C’est pas sérieux mais ça se prend au sérieux…pfff...
Il n’y a qu’un degré et un tempo imposés par le sous-réalisateur Simon West : celui de la baston, des cabrioles et autres explosions sans surprise sur de la musique technoïde sélectionnée au petit-bonheur-la-chance ! Tout est du grand n’importe quoi, des monstres nuls dans le temple aux ralentis sur le joli minois hargneux de la belle Lara !
Franchement si vous voulez voir un film plus subtil où le personnage principal est une femme avec un sacré charisme, je vous conseille plutôt un bon « Kill Bill ». Et pour l’aventure, la vraie, on repassera. (ou on se repassera « Indiana Jones » histoire de faire une cure !).