Revu il y a peu, Last action hero m’a laissé peu ou prou le même sentiment que précédemment : Arnold est magique. Je le savais déjà, mais il donne la pleine mesure de son personnage méta-textuel dans ce film. John McTiernan sait toujours ce qu’il fait, enfin sauf dans Rollerball, mais il a été condamné pour ça, il a même fait de la taule (tout le monde sait que les charges retenues contre lui étaient des excuses pour le foutre au niouf suite à son remake dégueulasse).
TYwin Lannister est bien, le commissaire est bien… tout le monde sont bien en fait. Tous ? Non ! Un élément résiste encore et toujours à l’envahisseur : le gosse de service… Complètement insupportable, omniprésent, con comme un balai, le gosse : votre pire cauchemar au cinéma.
A part ce léger écueil passablement encombrant, l’histoire est un vrai rêve d’enfant, et Arnold est au sommet de son art. Au menu, quelques unes des plus belles répliques de sa carrière. En vrac :
T’aime les omelettes ? Tiens j’te casse les œufs ! / Pour qui sonne la glace / Ne pas être…
Entre autres, puisque le film en est truffé. Après, le film est bourré de défauts (autre que le gnome sautillant et grimaçant qui sert de sidekick à Jack Slater), les hommages au cinéma ne sont pas toujours très fin, l’histoire traine un peu en longueur et de toute façon a un intérêt limité (limite du genre, qui est grosso modo : parodie de blockbusters pourris). Mais bon on ne se refait pas, et la tendresse des souvenirs des premiers visionnages adolescents régulièrement entrecoupés de fous rires joue certainement dans le jugement consciemment surévalué que j’en ai.