Le verbe FAIRE comme esthétique principale de ce film.
Le verbe FAIRE comme problématique externe / interne / surplombant. Tout, rien, autour.
Le verbe FAIRE comme une révolte
Le verbe FAIRE comme une chanson.
La pièce maîtresse de X.D, au début tombée dans la désuétude, puis qui retrouve tout son sens, la 2ième, la 3ième fois. Et qu'importe la globalité. Qu'importe le débat. Qu'importe qu'ils aient compris. Ce qu'il fallait comprendre ?
Le verbe FAIRE comme Verbe. Il nous aura tous mis sur les rotules, parce que nous étions là à penser sans penser. A rire sans rire devant ce questionnement, général, global, particulier, Absolu en somme. Nous étions là sans l'être. Non pas que son esthétique nous dépasse, mais l'esthétique doublée de ce Verbe nous a fauché. Littéralement.
F-A-U-C-H-E
Dieu sait que cet homme me laisse perplexe. Que s'est il passé ? Dans l'au-delà comme espace temps actuel atemporel, on a retrouvé le sens. Un sens. Mais on a rien compris. On a tout senti. Senti seulement.
" Wait a minute..
Je disais donc.. Qu'est ce que vous recherchez L.A ?
Ecoutez je recherche une personne qui comprenne ma langue et qui la parle même, une personne qui.. sans être un paria, ne s'interroge pas seulement sur les droits et l'utilité des marginaux Mais sur les droits et l'utilité de ceux qui se targuent d'être normaux. "
Prune_Reg
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le 1 oct. 2014

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