Le Baiser par J. Z. D.

A ranger avec les films de vacances de la grande tante Sylviane, qui n'est pas très belle, et que personne n'embrasse jamais d'ailleurs mais ça n'a aucune importance.

Ça n'a pour ainsi dire aucun intérêt, et ça créé du coup un début au débat. Comment faire la différence entre un film qui vaut un et un film qui vaut trois.

Du coup, soyons clair et simple. Trois c'est la honte, mais c'est une honte sans envergure, la honte des gros nuls à travers les âges, la note de ceux qu'on a déjà oublié bien avant leur mort. Trois c'est perdu d'avance, rien n'aura plus lieu quand on a trois, trois c'est une note de fin, une note sans appel, sans espoir, sans vie.

Un jour, on verra que le Un, est violent, intense, il remonte d'une énergie bizarre dans nos ventres quand le trois nous laisse le temps de repenser à notre dernier repas qui semble déjà si loin.