Il faut reconnaître ici le génie du jeune Roman Polanski alors débutant qui ose réaliser un film si atypique et inattendu. Avec ce bal des vampires je crois que je n'ai jamais vu un film sur les vampires si intéressant bien que loufoque. Entre farce et véritable film d'épouvante. Polanski réussi à jouer avec les différents codes du genre avec un véritable plaisir. Comme toujours son style si particulier de plan rapproché ou des ajouts aux effets cartoon, accélération rapide, gags inutiles et tout bêtement drôles. Avec ce séduisant et convainquant bal des vampires on reste cependant sur notre faim puisque la confusion règne pour suivre avec intérêt ce film. Autant certaines scènes sont vraiment utiles, d'autres à jeter. Légèrement obsédé comme toujours par la gente féminine, Roman Polanski rencontre sa femme Sharon Tate lors du tournage de son premier succès en couleur. Celle-ci connaîtra hélas un funeste destin, on ne peut pas s'empêcher d'y penser quand on regarde à l'écran la légère romance qui s'éveille entre ce couple.