Film de guerre allemand sortie en 1981, Le Bateau raconte les aventures romancées d’un sous-marin et de son équipage durant la Seconde Guerre mondiale.
Je n’ai pas adoré ce film, je ne l’ai pas détesté non plus. Il est intéressant, mais pas toujours divertissant. Ce n’est pas que l’œuvre est exigeante, mais elle est affreusement longue (en plus, je me suis tapé la version longue comme un con). J’ai dû m’y prendre à plusieurs reprises pour arriver jusqu’au bout (en 3 fois), car je n’arrivais pas à m’investir dans le film, il me laissait parfois indifférent. Si certaines séquences sont très réussies, d’autres accusent le passage du temps, avec des effets spéciaux pas toujours satisfaisants (avec notamment des maquettes miniatures des navires qui ne trompent personne). Certains dialogues sont barbants, certaines scènes quasiment inutiles.
D’un point de vue global l’histoire est tout de même honorable, avec une critique acerbe, et plutôt simple, de la Seconde Guerre. Les hommes sont des pions envoyés aux casses pipes par les états, sans même que l’on ne comprenne réellement les intentions précises de leurs missions, ce qui accentue l’aspect tragique et dramatique de ces situations infernales. Le submersible est la véritable star du film, on le découvre sous tous ces aspects, et il apparait comme un personnage à part entière. J’ai apprécié l’acteur qui joue le capitaine, mais un peu moins celui qui joue le lieutenant-journaliste. Globalement, le casting est réussi. L’ambiance musicale m’a convaincu.
Clairement, ce film allemand est abouti, et mérite qu’on s’y intéresse, mais la forme n’est pas très recherchée, le résultat déplore de nombreuses langueurs, l’intrigue est un peu légère pour combler le tout. Je ne me suis pas ennuyé, mais j’ai échoué à regarder le fil d’une traite. Je considère l’œuvre comme aboutie, mais je n’ai pas été transcendé, question de feeling.