[Hors sujet] Corée du Sud et cinéma : à la conquête du soft power

Depuis la libéralisation politique de la Corée du Sud en 1988, la production de films coréens a explosé (entre 78 et 110 par an). Si les premiers films très critiques sur la société furent peu appréciés par le public asiatique, les cinéastes se tournèrent rapidement vers le cinéma de genre. Perçu comme un moyen cathartique de dépasser les traumatismes de l’après-guerre, cette nouvelle vague coréenne se popularisa et révolutionna progressivement le paysage cinématographique. L’engouement pour le septième art va croissant (10,5 million d’entrées annuelles) et son industrie ne cesse de grandir en Asie, jusqu’à s’exporter au-delà des frontières et séduire l’Occident.


C’est ainsi à l’occasion de l’édition 2004 du festival de Cannes que Quentin Tarantino, alors président du jury, encense le film Old Boy du réalisateur Park Chan-Wook, lequel recevra le Grand Prix du jury. Les nominations dans les plus grands festivals de cinéma se multiplient : un oscar pour le court métrage d’animation Adam and Dog de Lee Min-kyu et un Golden Globe pour le plus récent film Parasite, un lion d’Or pour le film Pietà de Kim Ki-duk, etc.


Cet engouement en dehors des frontières coréennes semble cependant ténu comparé aux autres énormes succès que représentent l’industrie de la k-pop, des téléséries (ou k-drama) ou encore des jeux en ligne qui s’exportent massivement à l’étranger depuis ces dernières années. A partir de ces éléments se dessine plus globalement une course au soft power de la part du Pays du matin frais. Celui-ci, en étendant ses marchés à tout l’Asie mais également à l’Occident se ménage de vastes canaux de diffusion pour sa culture. En affirmant son identité à l’international, la jeune démocratie sud-coréenne tente d’acquérir davantage de légitimité sur la scène géopolitique tout en se dissociant de son voisin belliqueux et conspué du nord.



Définition du soft power



Concept proposé pour la première fois par Joseph Nye en 1990 dans Bound to Lead, le soft powe**r peut se définir comme la c**apacité d’influencer et de persuader un ou plusieurs acteurs internationaux par des moyens non-coercitifs, sans avoir à recourir à la force ou la contrainte. Le soft power se distingue ainsi du hard power qui lui utilise des moyens militaires et économiques pour dominer la scène internationale.


L’expression soft power s’utilisait originellement afin de désigner la politique d’influence américaine sur les autres pays en présence par le biais notamment de son cinéma ou de sa culture ("American way of life"), lesquels érigent en modèle le mode de vie et les valeurs américaines. On est alors davantage dans une technique de cooptation (capacité de changer ce que les autres veulent) que de coercition (par la contrainte ou l’incitation) du pouvoir.



L’utilisation du soft power par les Etats-Unis :



Afin d’illustrer cette notion de soft power, prenons l’exemple du western. Grâce à ce que qu’appelle Walter Benjamin la grande capacité de reproductibilité du cinéma, celui-ci est devenu au XXème siècle l’une des forme d’art, avec la musique, les plus répandues au monde. Organisé à la manière d’une industrie qui s’internationalise, le cinéma hollywoodien s’exporte très bien de par le monde. Ses films sont pensés de manière à être universalistes, s’adressant au public le plus large possible, nonobstant son origine, sa culture ou son niveau d’éducation. Dans la mesure où au début de l’ère industrielle l’immigration forge l’Amérique, il est en effet important que "l’american dream" attire le plus de monde possible.


A travers le western, cinéma de genre dominant dans les années 1940 avant d’être réinventé en Europe dans les années 1970, les Etats-Unis se recentrent sur leur histoire et tentent de construire le mythe de la conquête de l’Ouest. Revisitant moralement l’histoire américaine, les films de western évacuent la question du génocide indien (les indigènes sont présentés comme un frein à la civilisation) au profit d’un thème bien plus vendeur : la quête de liberté et d’apprivoisement d’une terre promise, sauvage mais où tout devient possible. Les valeurs néo-libérales qui ont forgé la nation américaine sont sublimées : valeurs entrepreneuriales, self-made-man, construction du rêve américain, légitimité des armes à feu, grandes chevauchées dans des paysages magnifiques. On y apprend de manière manichéenne que le fort et le valeureux réussissent là où l’immoral échoue, comme s’il s’agissait de moraliser le marché et la libre concurrence dont le grand Ouest en serait la parabole. Point d’inégalités naturelles là où tous partent de rien.


Ce genre cinématographique transmet également l’image Épinal de l’homme américain, cow-boy hirsute et virile fumant la cigarette, tanné par une vie de labeur, venu se construire une vie meilleure par sa seule force de travail (ou sa cupidité). L’Ouest est perçu alors comme la terre où il est possible de construire un nouveau monde, loin de la misère et de la guerre que laissaient derrière eux les immigrants européens.


Le western eut tant de succès outre-Atlantique qu’il se propagea au-delà des idéologies antagonistes. En période de Guerre froide, les films soviétiques White Sun of the Desert (1970) et L'Homme du boulevard des Capucines (1987) reprennent ainsi les codes du western mais les retransposent dans un contexte aux enjeux purement soviétiques[4].


De la même manière, la musique anglo-saxonne servit de vecteur des valeurs occidentales, notamment pendant les grandes périodes d’oppositions idéologiques modernes que furent la guerre froide ou la guerre du Viêt-Nam.


Tout comme les blockbusters hollywoodiens, la popular music, ou « pop » s’inscrit dans un mouvement de diffusion de masse (par l’image et le son) afin de susciter le plus grand intérêt populaire possible. S’il est difficile pour un Etat de contrôler la direction prise par ces médias de masse, ceux-ci adoptent cependant naturellement la logique de productivité et de rentabilité à l’échelle internationale, diffusant du même coup les valeurs qui y sont rattachées : celles, bien entendu, du consumérisme et la liberté d’accès aux biens qui les as fait naître, mais également et surtout celle de la liberté de circulation des idées. Ce sera cette dimension libertaire de la musique qui séduira les opprimés du régime soviétique.


Nonobstant l’ouverture des possible par l’avance technologique dont bénéficiait les Etats-Unis (développement de la stéréo avec l’album Pet Sounds des Beach Boys, l’accès au pétrole permettant de produire les vinyles, etc.), les populations situées à l’Est du mur de Berlin et au nord du Viêt-Nam furent séduites par l’image contestataire et antisystème dont bénéficiait la pop music –même si celle-ci s’inscrit en réalité dans une logique de marché systématisée. Les radio-pirates semblent alors résister au gouvernement britannique réactionnaire, et le mouvement psychédélique des années 60-70 milite alors activement contre la guerre du Viêt-Nam et plus largement contre toute forme de violence (pensons par exemple à l’album The Wall des Pink Floyd). La pop arbore le visage d’un libéralisme culturel et économique progressiste, et les industries culturelles sont perçues comme les défenseurs de l’expression sociale et du « monde libre ». Ce besoin de liberté, véhiculé à travers la musique, contamine progressivement les villes les plus éduquées, où se concentrent le plus d’étudiants et de cadres du bloc soviétique.



La conquête du soft power par la Corée du Sud



Ce modèle de diffusion culturelle états-unien sera repris par d’autres pays en voie de développement politique. La Corée du Sud est aujourd’hui parvenue à installer de façon durable sur la scène internationale le courant de la Korean Pop Music (k-pop), devenue une véritable sous-culture en Asie, voir au-delà. Selon le professeur Doobo Shim nous pouvons situer le début de la vague coréenne vers 1997-1998 avec la télédiffusion en Chine de la série télévisée What is love all about ? et le succès rencontré en Chine et à Taiwan par le groupe H.O.T, dont la chanteuse connaitra ses premiers succès au Japon en 2002. Cette promotion à l’étranger se fait à l’initiative de l’Etat sud-coréen, qui investit largement dans la diffusion de masse de sa production musicale et édictent de nombreuses lois ont pour promouvoir les industries culturelles, la télévision et le cinéma. En décembre 2008, le montant des exportations de ce secteur est passé de 23,38 à 46,12 milliards USD. En 2012, l'industrie du jeu vidéo du pays a généré 10 trillions 9 952 000 won de ventes domestiques et les biens exportés ont atteint 2 trillions 8 534 milliards de won. A la pointe de la modernité et en accord avec les évolutions de son temps, l’industrie de la k-pop fait marcher le star-système à plein régime : les chanteurs sont érigés en véritables idoles nationales via les réseaux sociaux. Les nouveaux boys-bands asiatiques comme SHINee (né en 2008) ou Wonder Girls (2007) véhiculent ainsi à l’international la culture et l’identité coréenne à travers ses fanclubs qui s’agrandissent et se créent partout dans le monde. Si peu de groupes étaient parvenu à percer hors des frontières avant 2010, la société SM Entertainment est parvenue à exporter ses groupes sur les marchés étrangers via de nombreux concerts dans les grandes villes à forte tradition musicale comme Los Angeles, New York ou Paris. SHINee a vu certains de ses albums parvenir à plusieurs reprises en haut du Top World Albums du magazine américain Billboard, Bigbang a remporté les MTV Music Award du meilleur artiste international au Japon en 2010 et 2013 et en Europe en 2011, des téléfilms autour du groupe Wonder Girls ont vu le jour.


Le schéma musical des productions k-pop s’avère efficace tout en reprenant la formule des tubes à succès occidentaux. Se basant sur une tendance déjà efficace aux Etats-Unis, sa construction se base sur une formule qui ne suscite pas de rejet de la part du public occidental : une introduction rapide (hip-hop, électro) soutenue par une petite mélodie légère, puis une mélodie principale forte, du rap, la reprise de la mélodie principale et enfin un épilogue permettant une chorégraphie collective qui s'accorde bien avec une esthétique héritée des clips américains des années 2000. Ces morceaux sont fidèles à la tendance américaine qui met l’accent davantage sur le rythme que sur la mélodie afin de toucher un public transnational.


Du côté du cinéma, La Corée du sud a également ses réalisateurs star : Bong Joon-ho, (Memories of Murder), Kim Jee-woon (I Saw The Devil), Park Chan-wook (Old Boy, Sympathy for Mr Vengeance) ... La nouvelle vague coréenne ne cesse de surprendre et de s’inviter dans les grands festivals internationaux de cinéma. A tel point que l’industrie du cinéma sud-coréen s’est vu attribuée par CNN le surnom d’Hallyuwood, « hallyu » désignant le phénomène culturel coréen qui touche aujourd'hui tous les pays d'Asie orientale, et même au-delà.


Film emblématique de cette quête au soft power Le bon, la brute et le cinglé (de Kim Jee-woon, 2008) se veut être un véritable hommage déjanté au fameux film de Sergio Leone. Film le plus cher de l’histoire du cinéma sud-coréen, il reprend les codes qui ont fait le succès du western occidental, tout en le reliant à des enjeux purement coréens. Ainsi là où le western américain explore les thématiques de la conquête de territoires inconnus et hostiles, la version coréenne place son récit en période d’occupation japonaise. Luttant face à la tentative d’acculturation de l’envahisseur nippon aux portes de la Corée, les protagonistes coréens tournent en dérision l’armée japonaise. Dans ce film, la liberté ne se gagne pas face à un territoire ressource qu’il faut s’approprier mais se récupère face à l’envahisseur historique qui menace l’identité coréenne. En reprenant le genre du western, le réalisateur Kim Jee-woon montre que la Corée est capable de rivaliser avec le puissant Hollywood, à l’instar du cinéma bollywoodien en Inde.



Quel enjeu pour la démocratie coréenne ?



Isolée du reste de la planète de 1961 à la fin des années 1980 par la junte militaire du général Park Chung-hee (assassiné en 1979) sous l’œil vigilant des Etats-Unis, la Corée du Sud est alors fermée aux marchés internationaux. La censure et la répression sont monnaie courante. Le cinéma sert les intérêts du régime à des fins de propagande. L'installation de la démocratie, en 1993, avec l'élection de Kim Yong-sam, premier président civil, va permettre d’amorcer une certaine libéralisation du régime. Les films s’orientent alors vers la critique sociale et politique, mais rencontrent un succès mitigé. Cependant, grâce à une ancienne loi dite des « screen quotas » datant de la dictature Park Chung-hee qui obligeait les salles de cinéma à projeter des films nationaux pendant au moins 146 jours par an, l’Etat se saisit de l’occasion afin d’organiser l’industrie à plus grande échelle. La production de films explose, des écoles de cinéma comme la fameuse Kafa Korean Academy of Film Arts (qui forma notamment Bong Joon-ho et Im Sang-soo) s’érigent en pépinières de futurs talents. Parallèlement les téléséries et concerts s’exportent massivement à ses voisins. La Corée peut désormais briller hors de son territoire et s’ouvrir au monde qui l’entoure. Le Festival de Busan, créé en 1998, une vitrine, désormais attendue, du cinéma coréen. Malgré le frein mis par les Etats-Unis qui tentent de maitriser la production culturelle de la Corée, l’Hallyu s’étend aux pays d’Extrême Orient à tradition confucianiste : Japon, Chine, Hong Kong, Viêt Nam…


Au-delà de l’intérêt économique certain, la Corée du Sud mise sur son soft power dans le but de devenir plus attractive non seulement pour les investisseurs mais aussi pour les touristes étrangers. Les retombées touristiques sont perceptibles dès le début des années 2000, notamment via le succès des circuits touristiques incluant les lieux de tournage des principales séries télévisées. L’attrait touristique étant moindre en Europe occidentale, notamment en raison de la distance, le succès sur le vieux continent se constituera surtout grâce aux concerts, au cinéma coréen et à la présence des films dans les prestigieux festivals européens.


Ainsi l’attractivité de la Corée du Sud permet d’une part de diffuser massivement les valeurs confucianistes en Occident, et, d’autre part, de lutter contre le colonialisme américain, surtout dans le contexte de conflit avec la Corée du Nord.


En affirmant une culture qui lui est propre, la Corée du Sud utilise un procédé d’affirmation nationale classique tendu vers son indépendance. Le territoire coréen ayant été occupé par les japonais puis par les Etats Unis, le pays tente désormais d’afficher une démocratie saine et fonctionnelle, surtout après le récent scandale Choi Soon-shil et la destitution de la présidente Park Geun-hye (petite-fille du dictateur). La Corée se veut capable de gérer les conflits frontaliers sans ingérence de la part de la « police du monde ».


L’organisation des J.O. 2018 s’avère d’ailleurs être un fort enjeu national. D’une part, le pays tente de faire oublier les dérives lors de l’édition de 1988 où 750 000 habitants furent expulsés des bidonvilles afin d’y construire les infrastructures olympiques.


D’autre part en acceptant la participation de son voisin du nord, la Corée du Sud réaffirme ses efforts dans le sens d’un apaisement et de conciliation héritée de la politique du « rayon de soleil » initiée en 1998.


Notons que le pays a bénéficié du soutien et de l’aura culturelle de la France, premier pays mondial en terme de soft power, lors de l’année franco-coréenne de 2015-2016 organisée par l’Institut Français. A cette occasion se sont organisées des expositions d’artistes coréens et français sur la Corée du Sud, des conférences et tables rondes sur l’économie et la technologie (« république de Samsung ») et la culture coréenne. Nous pouvons y voir un moyen pour la France d’encourager la Corée à continuer ses efforts dans la production culturelle nationale au service de la démocratie.


Méfions-nous cependant de l’excès inverse que pourrait produire une trop grande production culturelle destinée à séduire l’Occident dans un but mercantile.


D’une part le ralentissement de la croissance aux États-Unis entre 2011 et 2016 et la baisse de la demande américaine, principale destination d’exportation après la Chine, a considérablement affecté l’économie sud-coréenne depuis 2014 et pèse sur la bonne santé des marchés financiers. La grande ouverture sur le monde de la Corée du Sud la rend en effet très sensible aux variables extérieures. Cette forte dépendance risque à terme d’ébranler économiquement la légitimité du pouvoir, et donc par extension, les nouvelles fondations démocratiques et les réformes sociales à venir.


De plus la politique culturelle nationale de la Corée du Sud semble de plus en plus menacée par les États-Unis puisque, depuis 2006, Washington a obtenu de la part du gouvernement coréen une réduction par moitié des quotas de films nationaux diffusés obligatoirement dans les salles obscures afin de laisser davantage de place aux productions occidentales. Si de prime abord l'on pourrait penser que cette mesure permettrait une meilleure diversité culturelle, c'est mal connaître les intentions américaines. C'est ainsi que la sortie du film la Reine des Neiges 2 fit scandale en Corée du Sud. Diffusé dans 88% des cinémas, le film de Disney est accusé par l'ONG Public Welfare Committee (PWC) de se servir de sa position monopolistique afin de « rechercher d'importants bénéfices à court terme en limitant le choix du spectateur ».


D’autre part, de la même manière qu’aux États-Unis où le nationalisme exacerbé a conduit à l’apparition dans les années 70 au sein même du pays de mouvements résistants néo-marxistes reprenant les discours développés dans les années 1930 par Adorno et l’école de Francfort sur la peur d’une standardisation des biens culturels, l’obédience sud-coréenne au capitalisme risque d’exacerber des tensions déjà présentes à l’intérieur de son territoire.


En effet la Corée du Sud possède déjà sur son sol deux cultures contradictoires :
l’une est une culture de paix et de collaboration avec les autres démocraties face à la menace que représente la Corée du Nord et plus largement face à la menace communiste.


L’autre, plus nationaliste, est portée par les nouvelles générations coréennes qui souhaitent l’indépendance face aux grandes puissances et luttent contre toute forme d’ingérence extérieure. Le nombre d’étrangers vivant dans le pays a quasiment triplé entre 2006 et 2013, passant d’environ 500.000 à 1,45 million, soit un peu plus de 3% de la population. De là découle un certain racisme ordinaire et une affirmation nationale de soi. Dans un sondage publié par le Pew Research Center en 2003, 44% des Sud-Coréens se déclaraient opposés à la présence américaine sur leur sol. Pourtant le chantage nord-coréen a contraint Roh Moo-Hyun à devenir plus pragmatique. Bien que le gouvernement sud-coréen ait accepté de financer la présence américaine sur son sol à hauteur de 913 millions de dollars en 2019 en échange de sa sécurité, une indépendance militaire s’avérerait extrêmement plus coûteuse à la Corée du sud, dont le budget ne dépassait pas les 5% de PNB en 2003, là où le budget militaire de la Chine et du Japon augmentent drastiquement.


Il sera donc de la responsabilité des grandes puissances occidentales d’encourager la liberté de parole et de création inhérente à la démocratie par une visibilité toujours accrue de la diversité culturelle que propose le pays. Cet encouragement ne doit cependant pas se faire au détriment de ce qui fait l’identité de la Corée du Sud. En ne privilégiant point les productions destinées à l’Occident (pour des raisons économiques de rentabilité) au détriment de celles plus locales et authentiques, mais en accordant une attention égale aux deux faces d’une même culture, les pays d’Occident se garderont ainsi de pousser l’industrie culturelle sud-coréenne vers une acculturation pouvant potentiellement empêcher le pays de pouvoir s’affirmer au sein de du paysage international.

FunkyBatou
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le 7 janv. 2018

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